Qatar is booming! This development often comes with a lot of concrete and bitumen, particularly in Doha.
In order to record traces of the country historical heritage, Qatar Museums archaeological teams work year round to excavate before bulldozers arrive. If they find something, the construction is then put on hold to allow the production of an archaeological survey. After that, everything is buried forever to build a skyscraper, a road or a house.
Outside the Capital City, other places are more likely to be protected and possibly, listed as UNESCO world heritage sites. This is the case for the Al Zubarah fort. Perhaps, one day, it will be the same for the remains found near Al Ruwais mosque located on the seashore in the extreme north of Qatar. Here, there are no bulldozers nor skyscrapers, except a couple of workers who are carefully scraping the ground with a trowel while squatting.
“You have to read the ground page by page. Every time we remove a page, we will never be able to see it again,” explains Hatem Arrok, archaeologist at Qatar Museums.
“Reading the ground,” is sometimes made difficult by the absence of stratigraphy. In the desert, the sand is continuously being windswept. This is why it is impossible to see the succession of different geological layers during the excavation.
Au Qatar, les archéologues passent avant les bulldozers
Le Qatar se développe ! Un boom économique qui s’accompagne souvent de beaucoup de bitume et de béton, en particulier à Doha.
Afin d’avoir des traces du patrimoine historique du pays, des équipes d’archéologues de Qatar Museums fouillent toute l’année avant le passage des bulldozers. Si elles trouvent quelque chose, le chantier est arrêté le temps de faire des relevés. Tout est ensuite enseveli à jamais pour construire un gratte-ciel, une route ou une villa.
D’autres sites en dehors de la capitale ont, eux, plus de chance d’être protégés, et pourquoi pas classés au patrimoine mondial de l’UNESCO comme le fort d’Al Zubarah. Ce sera peut être un jour le cas des vestiges découverts à proximité de la mosquée d’Al Ruwais, en bord de mer, tout au Nord du Qatar. Ici il n’y a ni pelleteuse ni gratte-ciel, simplement des gens accroupis qui grattent précautionneusement la terre à la truelle.
« Il faut lire la terre page par page car à chaque fois que l’on retire une page, on ne la voit plus jamais » explique Hatem Arrok, archéologue à Qatar Museums.
« Lire la terre », une tâche parfois rendue difficile par une quasi absence de stratigraphie. Le sol, souvent du sable, ne cesse en effet d’être balayé par le vent. Impossible donc de voir les couches géologiques successives.
Interview diffusée sur Oryx FM